Ambassadeurs 2025 : Mélanie
Edité le 10/10/2025
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Présentation
Je m’appelle Mélanie, j’ai 30 ans. Je suis éleveuse de chevaux de sport de couleur à La Bellière en Haute-Normandie, en bordure Oise. Je suis cavalière et monitrice, j’ai créé mon entreprise : le Haras d’Einalem, dont l’activité est consacrée à 90 % à l’élevage. Je valorise aussi moi-même mes poulains, et je donne cours aux propriétaires dont les chevaux sont en pension dans mes écuries.
Parle-moi de ton parcours équestre
J’ai fait un bac pro CGEA option hippique, avec en tête l’objectif d’ouvrir un jour ma propre structure. J’ai fait une grande partie de mes stages dans une écurie proche de chez mes parents. J’y ai appris à travailler les jeunes chevaux et poneys, à découvrir la reproduction, la méthode Blondeau, les concours d’élevage, etc. J’ai ainsi acquis une solide expérience dans le domaine de l’élevage.
Concernant ma pratique de l’équitation, j’ai d’abord commencé en montant en balade de temps en temps car mes parents n’avaient pas forcément les moyens de m’inscrire au centre équestre. Puis j’ai commencé à monter en club vers 12-14 ans, une fois toutes les deux semaines. Comme j’étais toujours volontaire pour aider, ma monitrice m’offrait parfois des cours supplémentaires. Puis mon club a fermé, j’ai donc changé et j’ai continué à monter toutes les semaines. J’ai eu ma jument au pair, puis en pension avec qui je sortais en compétition.
Après le bac, j’ai passé mon monitorat et commencé à faire un peu de commerce de chevaux. C’est à ce moment-là que j’ai acquis mes premiers chevaux, qui allaient constituer la base de mon projet d’élevage.
J’ai ensuite ouvert ma première petite écurie, composée à 80 % de propriétaires et 20 % d’élevage. Puis, pendant le covid, nous avons voulu nous agrandir, ce qui nous a conduits à nous installer en Normandie.
Parles nous de ton cheval
Kingsland d’Einalem est un poulain que j’ai fait naître et qui est aujourd’hui étalon de mon élevage. J’ai commencé son débourrage moi-même. Puis avec ma grossesse, j’ai confié la suite du travail, puis je l’ai récupéré pour continuer avec lui à la maison.
L’ayant depuis sa naissance, j’ai eu du mal à passer le cap de me dire que ce n’était plus un bébé et qu’il était en âge de travailler. Cependant maintenant qu’on est dans le travail, je sens qu’on a une relation unique, indescriptible. Le fait de l’avoir à mes côtés depuis toujours ça a créé un lien particulier, on se comprend très bien.
Ensemble on fait du CSO, cette année c’était une première année de découverte des terrains de concours. L’objectif l’année prochaine est d’aller faire le circuit cycles libres en CSO en espérant peut-être aller jusqu’à Fontainebleau et pourquoi pas faire un peu de hunter. Mais avec lui je ne suis pas pressée, je prends le temps pour qu’il soit bien dans sa tête.
C’est mon petit cheval parfait, il est chic, beau et agile. Il peut tout faire.

Ton meilleur souvenir équestre

Je pense que pour le moment c’est avec ma Belstar. C’est avec elle que j’ai fait mes meilleurs parcours. Je me souviens particulièrement d’un concours à Liverdy, sur une 110 ou 115.
Ce jour-là, elle était complètement avec moi. J’adorais la sensation quand elle frappait le sol avant la barre, ça décollait ! Nous avions été classées et ça avait été des vraies belles sensations avec elle.
Qu’est-ce le fait d’être ambassadrice Cavalassur a apporté à ta saison ?
Cela m’a permis de mieux connaître le monde des assurances équines. J’y avais déjà recours à titre personnel, notamment lors du confiage de chevaux, pour être sereine. J’ai aussi pu conseiller mes pensionnaires, surtout les jeunes propriétaires, afin qu’ils puissent débuter leur aventure équestre sans craindre les frais vétérinaires imprévus.
Puis, ça m’a aussi permis d’être bien équipée pour la saison et de porter les couleurs de Cavalassur aussi bien à la maison qu’en concours. J’ai beaucoup apprécié la communauté créée avec les autres ambassadrices, il y a eu un
vrai esprit de cohésion et de bienveillance tout au long de l’année.
Que serais-tu si tu étais…
Un cheval : Une jument palomino, petite, trapus avec de la force
Un(e) cavalier(e) : Michel Robert
Une qualité : Persévérante
Un défaut : Entêtée
Un concours : La finale des jeunes chevaux à Fontainebleau
Un hobby/Une passion : Passer du temps en famille
Un rêve : Voir un de mes poulains performer
Edité le 10/10/2025
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